Pendant que deux militants nationalistes sur trois se faisaient massacrer par une justice aux ordres du pouvoir socialo-sioniste, la France accueillait 261 puis libérait 69 djihadistes, c’est-à-dire présumés tueurs, sur son sol. On vous laisse réfléchir une minute, en silence, sur cet état de fait. Et on reprend.
69 #djihadistes revenus en #France sont libres car les enquêteurs n'ont pas pu prouver leur implication #terroriste. pic.twitter.com/frQd4EJVu8
— TV Libertés (@tvlofficiel) 14 septembre 2018
Dans le verdict du procès des « agresseurs » de Clément Méric et de sa bande de provocateurs patentés, des agresseurs qui ne faisaient que se défendre, on a tous compris que la partie politique du procès a multiplié les sentences par deux.
On le répète : il n’y a pas eu préméditation, il n’y a pas eu homicide volontaire, il y a eu un accident fatal qui a résulté des provocations continues des antifas présents ce jour-là. Les skinheads, ce nom méchant pour militants nationalistes, savent ce qu’ils risquent par rapport aux antifas dans les mêmes conditions : le double.
La dimension nationale du combat d’Esteban et Samuel a pesé lourdement dans le verdict. On a vu les déclarations complètement anachroniques de l’avocat général, évoquant les crimes nazis passés, et le positionnement hautain de la présidente du tribunal, sans parler des journalistes mainstream et de leur traitement indigne de l’information.
La juge. pic.twitter.com/MbJilh50dx
— Frontières (@frontieres_) 14 septembre 2018
Et voici maintenant un des titres du journal Le Monde, qui couvrait l’événement au même titre que ses confrères :
Que veut dire ce titre ? Ayoub était convoqué en tant que témoin et chaque témoin a droit à la tribune, à une tribune, ce qui est logique dans un tribunal ! Et que dire de cette introduction scélérate :
« Il est entré souriant dans la salle, crâne rasé et tête haute. Dans un mouvement circulaire, l’homme a toisé le public. Puis il s’est présenté à la barre, en bombant le torse dans sa chemise bleu marine, une posture masquant mal son ventre de quinquagénaire. »
L’élégant « journaliste » du Monde aurait voulu que le témoin cité se taise ? Quelle preuve de partialité, de malversation et de désinformation !
« Comment réagir face à un témoin qui a décidé de se servir du tribunal comme d’une tribune ? Lui demander “un peu plus d’élégance, de courtoisie” ? »
Au moins Serge Ayoub ne s’est pas agenouillé devant toute cette mise en scène démocratiste, parodie de justice et d’équité.
D’équité, il ne sera pas question dans ce procès truqué dès le départ, dès le soir où les accusés se sont rendus à la police, sur les conseils de Serge Ayoub, justement, à qui ils avaient raconté la rixe. Au départ, personne ne savait que Clément Méric était mort.
De l’autre côté, les antifas ne risqueront rien, comme toujours. Ils étaient pourtant là pour se battre, il y avait préméditation. Conclusion : les nervis du pouvoir profond ont un permis d’agresser, de détruire et de tuer, signé par les services, qui se servent de cette violence autorisée pour trois raisons :
1- cela permet à la violence d’État de faire faire le sale boulot par des proxies ignorants 2- cela permet de disqualifier les vraies luttes sociales des travailleurs en butte à la paupérisation que le pouvoir libéral à la solde de la Banque leur impose 3- cela permet de marginaliser, de contenir et de culpabiliser la véritable résistance qui ne peut être que nationale et sociale.
D’ailleurs, ce procès de classe sent la stratification de l’Ancien Régime à plein nez : les fils du peuple ont payé – on rappelle qu’Esteban était agent de sécurité et Samuel Dufour boulanger – pendant que les fils de la bourgeoisie sont protégés : Clément était étudiant à Sciences Po, fabrique de l’élite du régime... pas si ancien que ça.
« Étrangement, ils sont tous deux végétaliens et acquis à la cause animale. N’est-ce pas étrange d’ailleurs ? On apprendra qu’en fait, c’est probablement le motif de la querelle qui a dramatiquement dégénéré, Clément ne supportant pas que des skinheads (non redskins de gauche) puissent défendre une même cause que lui. Esteban était "fiché" comme cible avec d’autres garçons et filles sur un site Antifa. La seule photo qui circule d’un Esteban souriant est prise aux côtés de militantes lors d’une manifestation pour les animaux ! On dispose par contre, de nombreuses images de Clément souvent masqué et toujours entouré des extrémistes de sa bande. Il s’opposera à la Manif Pour Tous en tenant une banderole "L’homophobie tue"... Malheureusement, le décervelage aussi ! » (Source : economiematin)
Le site economiematin rappelle que :
« Tous deux étaient fichés par la Direction du renseignement : Clément était, selon une source policière citée par l’AFP, connu comme agitateur appartenant à un groupe de militants d’extrême-gauche "qui recherchent la confrontation" avec ceux d’extrême-droite, Esteban lors d’une vérification, pour port d’un "coup de poing américain" en 2011. »
Ce fameux coup de poing américain dont l’utilisation mortelle n’a pas été prouvée lors du procès du 14 septembre 2018, ce qui n’a pas empêché les jurés de répondre « oui » à l’une des 32 questions qui leur étaient posées, en l’occurrence sur l’« arme ».
Cette justice de classe se poursuit donc à travers les siècles, et même en France, où le droit est censé être le même pour tous. Il y a donc deux droits, l’un pour les Bons, l’autre pour les Mauvais, mauvais côté de la barrière sociale, s’entend. Sauf quand des pauvres satisfont, consciemment ou pas, aux objectifs du pouvoir profond. On pense aux antifas, aux racailles et aux terroristes, qui ne risquent quasiment rien. Ils sont frères de traîtrise et de lâcheté.
La justice française bourgeoise, aux ordres du pouvoir profond – l’intouchable « noblesse » d’aujourd’hui –, a puni sévèrement deux fils du peuple qui croyaient en leur pays.